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vendredi, mars 29, 2024

Déclaration universelle des droits de l’homme: 70ème anniversaire

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale des Nations Unies ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot.

C’est ainsi que chaque année à cette date, l’ONU commémore la Journée des droits de l’homme pour honorer ses défenseurs « qui risquent leur vie pour protéger leurs semblables face à la montée de la haine, du racisme, de l’intolérance et de la répression. »

Dans un message publié à l’occasion de l’événement, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, écrit que « durant 70 ans, la Déclaration universelle des droits de l’homme a rayonné comme un phare dans le monde, mettant en lumière la dignité, l’égalité et le bien-être, et suscitant de l’espoir dans les lieux les plus sombres. »

Le chef de l’ONU a rappelé que les droits proclamés dans la Déclaration s’appliquent à tous, indépendamment de la race, des croyances, du lieu géographique ou de toute autre distinction, quelle qu’elle soit.

Antonio Guterres a souligné le fait que « les droits de l’homme sont universels et éternels. » Il a ajouté qu’ils sont « également indivisibles. On ne peut pas choisir un droit au détriment de l’autre, parmi les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. »

« Le monde d’aujourd’hui est meilleur qu’il y a 70 ans. » Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’Homme.

Pour sa part, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a rappelé que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été pensée comme « une feuille de route » pour guider les peuples du monde entier à l’abri des conflits et des souffrances et pour veiller à ce que « les relations au sein des sociétés et entre les États soient durables et pacifiques. »

Elle a ajouté que « la Déclaration a inspiré les nombreux mouvements de libération et a amélioré l’accès à la justice, la protection sociale, le développement économique et la participation politique. Partout où ses engagements ont été respectés, elle a permis de défendre la dignité de millions de personnes, d’éviter des souffrances et de poser les bases d’un monde plus juste »

Michelle Bachelet a récemment rappelé qu’il y a eu beaucoup de progrès depuis l’adoption de cette déclaration, même « si c’est difficile à croire » en voyant toutes ces atrocités à la télévision. « Pensez à 1948 : combien de pays autorisaient les femmes à voter, par exemple ; combien respectaient la liberté d’expression », dit-elle. « 

Selon la cheffe des droits de l’homme à l’ONU, « la lutte pour les droits de l’homme ne finira probablement jamais, car c’est un processus dans lequel vous avancez, mais il y aura toujours des gens qui voudront reculer, que ce soit des gouvernements ou des groupes armés. »  « La tâche de l’ONU est de garantir et de promouvoir l’ensemble du système des droits de l’homme. Et je ferai ce que je dois faire à ce sujet », assure Mme Bachelet.